LAURÈNE MARX - AUTRICE – METTEUSE EN SCENE - ACTRICE

Autrice-Metteuse en Scène - Comédienne

Née en 1987, Laurène Marx est une femme trans non binaire dont l’œuvre tourne autour des thèmes du genre, de la normativité, du rapport à la réalité, de la neuro-atypie et de l’anticapitalisme. À l’âge de seize ans, elle quitte l’école pour écrire, tout en vivant de petits boulots pour ne pas s’éloigner de son unique but : améliorer son style et sa narration. À l’âge de vingt et un ans, elle découvre Paris, le cinéma et le théâtre et commence à réaliser ses propres films et à mettre en scène ses propres textes. Son rapport à l’écriture et à la politique change définitivement après qu’elle a assisté à une performance d’Alok Vaid- Menon, une activiste trans non binaire : il lui apparaît désormais qu’écrire sans cause, sans combat est impossible. Elle se promet de ne plus jamais raconter d’histoires inoffensives, mais de s’efforcer de mettre les zones d’ombre en lumière. Elle obtient en 2015 le Prix de la Nouvelle de La Sorbonne Nouvelle. En 2018, son texte Transe est lauréat de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques – Artcena (catégorie dramaturgies plurielles). En 2019, elle écrit Pour un temps sois peu pour le Collectif Lyncéus et reçoit l’Aide à la création Artcena en 2020 ainsi que le prix du jury de la Librairie Théâtrale, et le prix Adel Hakim. Le texte qui est publié aux Éditions Théâtrales – Éditeur Pierre Banos. Son 2ème texte Borderline love est édité en 2022 aux Éditions théâtrales. Je vis dans une maison qui n’existe pas est édité aux Editions Blast en 2024. En 2022, associée à Fanny Sintès elles montent la Cie Je t’accapare. Borderline Love est créée au festival ZOOM#7 à Théâtre Ouvert en mai 22. Pour un temps sois peu est créé au Théâtre de Belleville en 2022/2023, puis présenté au 11 à Avignon en 2023. Je vis dans une maison qui n’existe pas est créé à Théâtre Ouvert en avril 2024 et Jag et Johnny dans le cadre du festival ZOOM#9 est créé à Théâtre Ouvert en mai 2024.


LA COMPAGNIE HANDE KADER

La compagnie Hande Kader est créée en 2024 pour porter les projets théâtraux et politiques de Laurène Marx en dialogue constant avec notre époque où les questions de genre et de société sont au cœur de leur engagement. Son éthique est radicale, féministe, intersectionnelle, antiraciste, anticlassiste, et antiagiste. Soucieuse d’être non élitiste, donc accessible et entendue par toustes, elle travaille à une diversité des formes artistiques, permettant ainsi de jouer aussi bien dans des théâtres que des squats ou des lieux accueillant des publics spécifiques. Laurène Marx qualifie son genre théâtral de « stand-up triste ». On y retrouve cette adresse au public si spécifique au stand-up, grâce à l’humour caractéristique du genre et l’utilisation d’un vocabulaire frontal : le pronom personnel « tu » est privilégié, afin d’impliquer le.la spectateurice dans le spectacle. Laurène Marx puise la matière de ses textes dans son vécu et ses trois premiers textes portés à la scène abordent différents aspects de son expérience personnelle. Il n’est pas question de jouer un personnage ; il s’agit de transmettre et faire vivre cette histoire grâce son écriture frontale et intime. Ses influences artistiques puisent dans le journalisme gonzo, à travers la façon de documenter son travail et dans son processus d’écriture qui ne craint pas la subjectivité. Son théâtre peut donc être résolument qualifié de documentaire avec, au centre, la transmission d’un vécu et la prise de risque qu’est le dévoilement de son intimité. Le théâtre est une tribune politique pour Laurène qui donne l’occasion de rendre la parole à ceux et celles qui n’en ont que peu, et surtout de recréer une forme d’art accessible et sans élitisme, où les personnes hors-système peuvent se réconcilier avec la poésie et le théâtre. C’est ce but que poursuit Laurène, à travers son écriture, son art, son engagement et ses performances. Elle choisit de prendre le pari de libérer ceux que la honte rend muet.tes.